Une campagne street marketing choc contre Tesla : l’activisme anti-Musk franchit un nouveau cap
- Julien Belliard
- 3 mars
- 2 min de lecture

Elon Musk est habitué aux polémiques, mais cette fois, une initiative percutante attire particulièrement l’attention. Le collectif Everyone Hates Elon a lancé une action coup de poing en détournant l’image du constructeur Tesla dans une campagne de street marketing particulièrement provocante.
Cette offensive visuelle street marketing ou guerilla marketing s’est matérialisée par une affiche percutante placardée dans un abribus, affichant un message sans ambiguïté : “Goes from 0 to 1939 in 3 seconds”
Un slogan choc accompagné d’un photomontage de Musk, le représentant dans une posture controversée. La marque Tesla y est détournée en “The Swasticar”, un jeu de mots associant “swastika” (croix gammée) et “car” (voiture), visant à dénoncer ses supposées affinités idéologiques avec l’extrême droite allemande.
L’opération a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, notamment via une vidéo TikTok qui a généré plus de 5,2 millions de vues, suscitant un déferlement de réactions entre soutien et indignation.
Elon Musk, figure de plus en plus contestée
Si cette campagne suscite la controverse, elle s’inscrit dans un climat où le milliardaire est de plus en plus critiqué pour ses prises de position politiques. Ces derniers mois, Musk a multiplié les déclarations et interactions avec des figures de l’extrême droite, notamment en Allemagne, où il a exprimé un soutien ouvert à l’AfD (Alternative für Deutschland), un parti régulièrement accusé de xénophobie et de proximité avec des mouvements néo-nazis.
Pour les militants de Everyone Hates Elon, cette campagne est une réponse directe visant à alerter sur l’influence grandissante de Musk sur la scène politique.
Un coup street marketing qui divise
Comme souvent avec les actions de street marketing provocantes, les avis sont partagés.
D’un côté, certains considèrent cette campagne comme un électrochoc nécessaire pour exposer les dérives idéologiques des grandes figures de la tech et leur impact politique. De l’autre, de nombreux observateurs jugent la comparaison excessive, rappelant que malgré certaines prises de position controversées, Elon Musk n’a jamais revendiqué une idéologie nazie. Certains parlent même de diffamation.
Cette campagne relance ainsi un débat plus large : jusqu’où peut aller la communication militante ? En associant Musk à un régime totalitaire, le message, aussi radical soit-il, risque-t-il de desservir la cause qu’il prétend défendre ? Une question qui divise, même parmi les critiques du milliardaire.